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Running x Soft Skills !!

Photo du rédacteur: Gihane TAMIGihane TAMI

Dernière mise à jour : 4 juil. 2024



Dimanche dernier, j’ai couru mon 1er semi-marathon, dans ma nouvelle ville de Bordeaux. 21,100 km !! je ne suis pas une coureuse très assidue, j’ai repris activement il y a 3 mois seulement.

Ce qui m’a permis d’y arriver, ce n’est pas ma condition physique (elle ne m’a pas plombée non plus), c’est ma caisse à outils, ma batterie de soft skills que j’ai développé tout le long de mes entrainements. Je vais faire le focus sur 3 d’entre elles : optimisme, persévérance et congruence.


1.        Optimisme, pensée positive et « SMILE » :

L’optimisme n’est pas une carte de base dans mon jeu, je dois le cultiver régulièrement. Je suis plutôt d’une nature anxieuse. Quand je me lance dans un projet, je me pose mille et une questions. Si je suis dans cet état d’anxiété, j’ai toutes les raisons d’échouer. Et si Je n’y arrive pas ? et si j’ai mal ? et si je tombe ? et si je suis la dernière ? et si je ne suis pas à la hauteur ? Si je reste dans cet état d’esprit, je génère une culture de la peur.

En tant que Coach, je sais que l’optimisme se développe, très communément à coup de pensées positives : mantra, pep talk, routine d’affirmations positives… Ce qui est une bonne clé d’entrée, mais, selon moi, ne permet pas de constituer un terrain assez solide. En coaching, on dit souvent : « les pensées alimentent les émotions, qui alimentent les comportements ». Un bon moyen de se rappeler que tout part du mental ; en revanche cela ne fait pas tout.

J’ai découvert, que l’optimisme s’installe et se cultive sur le socle solide de l’expérience. J’ai couru sur un parcours que j’ai fait 50x à l’entrainement, j’ai couru sous la pluie, la grêle, le froid, la chaleur j’ai déjà couru plus de 2h, je SAIS déjà, ce qui peut m’arriver et comment je réagis face aux différents aléas. L’optimisme, c’est de savoir que peu importe ce qui arrive, j’ai les capacités d’y faire face. Et cela, se travaille, en regardant dans le rétroviseur, en faisant le décompte des accomplissements (aussi minimes soient-ils). Cet optimisme solidement ancré sur mon expérience empirique, m’a donné le sourire dans l’effort et la difficulté. La joie profonde dans l’effort finalement ne vient pas que du mental, l’expérience du corps y est pour beaucoup.


2.       Persévérance, estime de soi et motivation :

La persévérance, je la nomme la reine des soft skills, celle qui permet toutes les autres. 

Je me suis toujours identifiée comme une personne persévérante ; mais rien ne me la prouvé plus que cette course. On se découvre persévérant quand plus aucune excuse n’est suffisamment valide pour nous détourner de notre objectif.

Courir par -1°, avec 70% d’humidité, payer pour courir un parcours que je fais gratuitement, manquer l’anniversaire de ma sœur… aucune excuse ne pouvait m’empêcher d’y aller. Le besoin de me prouver que je pouvais le faire était plus fort que tout le reste ; mon « why » profond était de me prouver que j’étais capable, j’avais besoin de ce coup de boost pour mon ego, de me valoriser dans l’effort, dans la réalisation de cet objectif. Mon « why » profond assis sur mon besoin d’estime a été le carburant de ma persévérance. Ce besoin je l’ai compris à l’entrainement ; au moment où la motivation flanche, et la détermination prend le relais, me rappeler constamment « pense à ce que tu vas ressentir quand tu auras la médaille dans la main ».

J’ai compris que la persévérance seule, ne suffit pas. Pour la maximiser et en faire un atout, il faut lui donner du sens. Ma persévérance repose sur l’estime de moi, ce qui me pousse à ne rien lâcher. 


3.       Congruence, alignement et connaissance de soi :

Moi qui accompagne mes clients dans l’alignement vision/stratégie, je ne pouvais pas flancher sur ce point. Et pourtant j’ai flanché.

Quand je décide de m’inscrire au semi de Bordeaux le 3 décembre, on est le 10 septembre, je rentre d’une journée de vendanges (autre Tea Time à venir) et Lucas – Entrepreneur marathonien – m’a fait promettre de prendre mon dossard en rentrant. Il me demande, « c’est quoi ton objectif ? » je réponds « finir et ne pas marcher ». J’appelle mon frère jumeau qui en a déjà fait 2, je lui partage mon objectif.

Je démarre mon entrainement, 2 sorties par semaine, puis 3 sorties par semaine, augmentation progressive du volume de km. Dans cette phase d’entrainement, la multiplication des accomplissements m’a rendu cupide. J’ai commencé à me poser des objectifs de temps, d’allure, à me comparer – la comparaison, voleuse de joie – et c’est comme ça que j’ai flanché. État d’esprit négatif qui découle de la comparaison. En 2 mois et demi de préparation, je ne compte plus les appels à mon frère qui me rappelle mon objectif, et de ne pas me disperser.

Le jour J, je suis dans le sas +2h10, la queue de peloton. La course démarre, le sas est trop petit pour le nombre de participant, en conséquence, je me fais dépasser non-stop les 5 premiers Km. Ça, ça peut tuer le moral dès le départ. Et là, je me rappelle mon intention, ma vision, mon objectif : je me recentre et je me rabâche « ton objectif c’est de finir, ton objectif c’est de finir… ».  Je mets 6km à ralentir (effet course, on part toujours trop vite), je récupère mon rythme de croisière et je ne le quitte plus jusqu’à la fin.

Partager ma vision à une personne qui n’a pas manqué de me remettre sur les rails en cas de dispersion, a été un facteur clé de succès => 1er semi-marathon – 2h32 – sans jamais s’arrêter de courir !!

Et maintenant ? Je me sens comme « Beyoncé » comme je dis souvent ; J’ai fait plus que courir, j’ai pris une fusée dans le développement de mes soft skills. Ça tombe bien, j’ai une entreprise à créer.

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Je suis Gihane, Fondatrice de Maison des soft skills, jeune entreprise dont la vocation est d’aider au développement des soft skills, à travers l’expérience et la conscience.

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